Viandes et gibiers
La viande de cet animal très répandu dans l'île - et dont la cérémonie du partage entre chasseurs est un bon exemple du très marqué respect du aux "anciens" - fait le délice des gourmets qu'il soit servit roti ou soigneusement mijoté en ragout (Tianu).
Parmi les pâtés ceux de sanglier sont très demandés, le sanglier (u cignale ou singhjare) étant
de loin le gibier de prédilection des chasseurs insulaires dont les tableaux ne cessent d'impressionner les observateurs chaque année : aussi en est-il souvent proposé au restaurant sous
diverses préparations, et surtout en tianu (ragoût), après marinade, ou bien cuit au four (s'il s'agit d'un marcasin), et le plus souvent avec des pâtes
(lasagne par exemple). Quant aux terrines de merles, elles sont composées à partir de sansonnets depuis que l'espèce migratrice est heureusement protégée.
Les pigeons et les perdrix aux choux agrémentés d'une sauce tomate parfumée à la Nepita (plante sauvage ) feront délicieusement oublier les merles rotis dont la
chasse autrefois abusive est aujourd'hui interdite.
Les autres viandes que l'on propose le plus souvent sont l'agneau (agnellu/agneddu) et le chevreau ou cabri
(caprettu ou zichinu) qu'on consomme en gigot rôti à la broche, ou sauté en casserole (à l'istrettu : en ragoût ; u stufatu :
en cocotte à l'étouffée).