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Avant le XVIIIe siècle, date de l'apparition du violon, les Corses n'utilisaient semble-t-il que des flûtes ou des Guimbardes, instruments de bergers fabriqués en
bois de genévrier, ou d'écorce de Châtaigniers.
Parmis les instruments traditionnels, nous trouvons :
La Caramusa : Cornemuse de roseau, de bois et peau.
Elle se compose d'un chalumeau et un bourdon parallèle.
Elle est constituée d'un réservoir étanche (sac en peau animale ou en gore-tex soit encore la combinaison du cuir extérieur et gore-tex intérieur) dans lequel de l'air est insufflé soit par la bouche de l'instrumentiste soit par un soufflet (ce qui est plus rare).
Elle est constituée d'un réservoir étanche (sac en peau animale ou en gore-tex soit encore la combinaison du cuir extérieur et gore-tex intérieur) dans lequel de l'air est insufflé soit par la bouche de l'instrumentiste soit par un soufflet (ce qui est plus rare).
La Cialamedda : Chalumeau antique à perce cylindrique et à anche battante.
Gosier de bois taillé dans le figuier sauvage ou le buis. Sa langue de roseau (zampogna) voile la voix et lui donne une couleur nostalgique. Nasillarde, elle
sait être malicieuse ou sarcastique. La cialamella (cialambella ou cialamedda dans le Sud de la Corse) est un instrument à anche battante de la famille des
chalumeaux (du latin calamus: roseau).
La Pirula et le Flausi : Flûtes de roseau.
Frais roseau coupé à "la vieille lune", s'orne de motifs légers (frisgietti). C'est un instrument de musique fabriqué avec du roseau à quenouille, qui pour
être bien choisi, doit être taillé à la vieille lune pour ensuite le faire sécher au soleil afin de le durcir. Il est composé en fait d'une partie de taille moyenne (27 cm) où se
trouvent les trous et d'une partie plus petite (6 cm) qui permet au son de sortir. Il faut nettoyer le roseau à l'intérieur et enlever toute la fibre ainsi que la membrane qui s'y trouve. La
Pirula est née en Balagne (vers 1863 - 1864), et plus précisément vers Aregno dans la communauté pastorale.
La Pifana ou Pivana : Flûte en corne de chèvre. Ce mot vient du nom "Impifane" qui signifié Corne.
Lors de la fabrication de la pivana, la Corne doit être coupée aux deux extrémités. La base de la Corne est taillée et on y ajuste un bouchon de liège ou de bois
pour former le sifflet. Le conduit et les trous sont percés à chaud et rejoignent la cavité naturelle de la Corne.
L'Urganettu : Accordéon diatonique (c'est-à-dire à double
effet).
Cet instrument est né en 1829 avec l'harmonica. L'accordéon est un instrument de musique à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par
un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien.
Les instruments à cordes:
La Mandulina :
Elle a été importée d'Italie au début du XIXe siècle. Avec la mandoline on trouve aussi le banjo-mandoline, qui est un instrument à cordes d'origine Italienne dérivé
du luth.
Le Violon :
Il était pratiqué au XIXe siècle. Très répandu en Corse, on trouve jusqu'à 10 joueurs dans les villages pour animer les fêtes.
Un violon se compose de 3 parties principales : la caisse de résonance, le manche et les cordes. Sa longueur est variable. Un violon de taille maximale est appelé un entier, et est destiné aux violonistes ayant atteint leur taille adulte ; il mesure généralement 59 cm de long, du bouton à l'extrémité de la tête.
Constitué de 71 éléments en bois (épicéa, érable, buis, ébène, etc.) collés ou assemblés les uns aux autres, il possède quatre
cordes accordées à la quinte, que l'on peut frotter avec un archet ou pincer avec l'index en pizzicato.
Una Cetera :
C'est l'ancêtre du cistre et du luth. Son origine est orientale et il peut être diatonique ou non. Coeur d'essences légères
de cerisier, Cyprès ou de tilleul aux parures de Noyer. Ses fibres de filet en métal pincées à la plume évoquent le clavecin. C'est un instrument à fond plat, piriforme, d'assez grande
taille, à cordes métalliques doubles accordées à l'unisson ou à l'octave.
A Ghitarra :
La guitare est très appréciée par de nombreux artistes. Les premières traces connues d'instruments similaires à la guitare
remontent à 3000 av. J.-C. environ en Perse.
Instruments à percussion :
Un Riebula ou Riberbera :
Guimbarde qui était autrefois fabriquée par les forgerons. La guimbarde est composée de deux
éléments. On distingue tout d'abord une armature, d'une forme quelconque qui comprend invariablement deux barres parallèles assez rapprochées. Enfin, on trouve une languette fine, haute de
quelques millimètres, fixée à l'armature par l'un de ses bords, libre de l'autre côté et qui passe à l'intérieur des deux barres. Selon que cette languette soit du même matériau ou non, selon
qu'elle soit découpée ou non dans son propre cadre, on parle de guimbarde idioglotte et hétéroglotte.
Le Timpanu :
Le triangle est un instrument de musique idiophone constitué d'une barre métallique de section circulaire pliée en deux points de manière à former un triangle
plus ou moins régulier. Il est tenu d'une main par le musicien, qui frappe dessus à l'aide d'une tige, également métallique. La dimension d'un triangle détermine
la hauteur du son qu'il produit (directement proportionnelle à la longueur de la tige de métal utilisé).
Le Tamburru :
Le tambour (du persan tambûr) est un instrument de musique à percussion constitué d'un fût sur lequel sont tendues une ou deux peaux, frappées à l'aide des doigts ou
de baguettes prévues à cet effet. Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C.
Les Sunaglieri : Les grelots de muletiers.
Petite boule de métal creuse et percée de trous, dans laquelle il y a un morceau de métal qui la fait résonner dès qu'on la remue.